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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 20:10

Les Secrets de New-York est le premier guide paru en 2008 (ou 2009 ?) pour la sixième édition du jeu de rôle l'APPel de Cthulhu, jeu d'horreur d'après H.P. Lovecraft, se déroulant dans les années 20.

 

c'est un guide de cité comme il en existe déja dans la gamme pour Londres, Le Caire, Marrakech, La Nouvelle-Orléans ou San-Francisco.

 

Sur la forme tout d'abord ! L'éditeur Sans-Détour s'est forgé une réputation de sérieux et de qualité. L'ouvrage est magnifique, couverture cartonnée, reprises des même signes d'un supplément à lautre (numéro sur la tranche, personnage devant un décor, ici un policeman), présentation intérieure soignée; belle photos d'époque en Noir et Blanc.

Quelques coquilles orthographiques subsistent toutefois !cthulhu-les-secrets-de-new-york

 

Sur le fond, l'ouvrage est divisé suivant les différentes zones de la cité qui ne dort jamais : Uptown , Midtown et downtown Manhattan puis les bourgs extérieurs (Queen's, Bronx etc...). Au début du livre figure une nouvelle "Festoyeurs des ténèbres" puis avant de présenter les quartiers une histoire de New-York depuis l'arrivée de la Demi-Lune.

 

Je tiens à préciser le nom de l'auteur pour lui rendre justice, il s'agit de William Jones. L'ouvrage fait 152 pages. Sa lecture est intéressante tant du point de vue culture générale (encore faut-il savoir distinguer le réel du fictif) qu'en terme ludique.

 

Enfin, deux scénarios complètent et terminent l'ensemble :l 'un d'entre eux vous fera découvrir des laboratoires effrayants tandis que l'autre mettra vos personnages aux prises avec un savant fou.

 

A côté des descriptions de nombreux lieux (hotels, musées, université, bibliothèques, hopitaux), autant de personnages non-joueurs riches en possibilités sont présentés : détective privé, professeur ayant été confronté au Mythe, commerçants, chanteuse de cabaret, caid, avec leurs statistiques en termes de jeu.

 

Bref un supplément si intéressant que mon seul regret est qu'il n'ait pas été plus épais.

 

A bientôt avec la critique d'une campagne pour le même jeu : Les Oripeaux du Roi

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