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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 15:04


En attendant la suite de ma série de billets  "La SF - Historique", je m'attaque aujourd'hui à une série de notes sur les écrivains de ce genre.
J'ai déja eu l'occasion de parler de Dan Simmons à l'occasion de son recueil de nouvelles "le styx coule à l'envers". il est donc possible que je me répète ici. Cependant, je vais essayer d'être un peu plus complet!

Simmons est né en 1948 dans l'Illinois et n'a été publié que tardivement dans les années 80. Enfant, il manifestait une curiosité propre aux enfants précoces. A sept ans, il découvre une caisse de romans et de magazines de Sf que lui rapporte son frère. dès lors, il se plonge dans ce genre. Dès l'année suivante, il commence à écrire sous le pseudonyme de Christopher Starr.
Alors qu'il est au collège, il publie dans la revue subversive The Satyre des nouvelles de SF qui rencontrent un certain succès, qui font au moins sensation.
Son diplome en poche, il devient professeur des écoles pendant dix-huit ans pour des classes d'enfants surdoués dans le Colorado.
Simmons parle naturellement de SF à ses élèves. il invente des planètes et des mondes qu'il réutilisera plus tard dans sa saga "Hypérion".

A partir de 1979, Simmons tente d'être publié... sans succès. Alors qu'il est sur le point de se décourager, il participe à un atelier d'écriture où une de ses nouvelles tombe entre les mains du romancier Harlan Ellison. Cette nouvelle, c'est Le styx coule à l'envers! Ellison l'encourage à continuer et la nouvelle est envoyé et acceptée par Twilight Zone Magazine! C'est le début du sccuès qui libère notre auteur de ses inhibitions!
1985 - Il publie "Le chant de Kali" et en 1990, coup sur coup "L'Echiquier du Mal" et ""Hypérion". Dès lors le succès ne le quittera plus.
Les récits de Simmons réinvente le genre SF en mélant les sous-genres. A conseiller à tous les amateurs, Simmons se doit d'être lu au même titre qu'Asimov ou qu'Herbert!

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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 13:58

Continuons notre incursion dans les littératures étrangères, avec cette fois-ci un auteur chinois, Dai Sijie !

Balzac et la Petite Tailleuse chinoise a remporté le Prix Relay du Roman d'évasion en 2000.
Le cadre est la Chine des années 1970, sous le régime communiste donc.
On suit le parcours de deux jeunes gens de dix-huit ans, le narrateur et son ami Luo voués à moisir dans un village au fin fond de la campagne dans le cadre d'un programme de "réeducation".
C'est dans ce cadre qu'ils vont faire la connaissance de la Petite Tailleuse. le roman se présente donc à ce stade comme un traditionnel triangle amoureux, si ce n'est le cadre dépaysant de l'Asie.

Mais, c'est aussi un roman sur la littérature. Les deux compagnons ont un ami, le Binoclard, auquel ils vont subtiliser une valise qui contient des romans "subversifs". Vous me voyez venir : il y a dans la valise des romans de Balzac.

Le dépaysement est bien au rendez-vous. On découvre la vie des paysans chinois, leur dur labeur, leurs conditions misérables. Dans cet univers morne, les deux amis s'évadent par la littérature.

Je voudrais terminer en précisant que dans la lignée des Don Quichotte et des Madame Bovary, ce roman est aussi l'histoire sur la façon dont la littérature peut nous influencer.

Au final, Balzac aura le dernier mot!

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 20:03
Vous l'aurez sans doute remarqué, les livres dont je choisis de parler ici sont des livres que j'ai apprécié. il n'est toutefois pas exclut qu'un jour je publie une critique négative...
Mais bon, pour l'instant je voulais vous parler d'un roman qui m'a vraiment épaté! L'élégance du hérisson est un livre dont on a beaucoup parlé. Un bouche-à-oreille très favorable en a fait un best -seller et il a récemment été porté à l'écran.
Muriel Barbery a signé là un petit bijou d'intelligence, de drôlerie et d'émotion!

Le roman tourne autour de deux personnages (en fait trois en rajoutant Monsieur Ozu).

Il y a tout d'abord madame Michel, la concierge d'un immeuble bourgeois d ela rue de Grenelle. elle n'est guère engageante et parait assez rustique. Mais en réalité, il s'agit d'un masque car Renée Michel est une femme autodidacte, très éduqué et remarquablement intelligente. Seulement, elle se méfie des bougeois et ne veut pas se mêler à leur monde alors elle feint d'être stupide.

L'autre personnage est une gamine de douze ans redoutablement vive d'esprit et qui ne supporte plus ses parents et sa soeur Colombe. Voulant échapper au "bocal à poisson", elle a décidé de faire une overdose d'anti-depresseur le jour de ses treize ans.

Muriel Barbery exerce ici une plume acerbe et très inspirée. A travers ses personnages, elle pose une interrogation sur le sens de la vie, la nature biologique de l'homme, et avance que le salut vient par l'Art qui nous fait un temps oublier notre condition. Elle se livre aussi à une critique sociale dans une moindre mesure.

Ses personnages ont une réel ampleur et profondeur psychologique. D'ailleurs, elle nous livres les états de Paloma, la gamine, à travers des "Pensées profondes".

La raison du subterfuge de la concierge nous est également expliqué.

La fin du roman -qu'évidemment je tairais - se conclut sur une note en mi-ton, à la fois triste et tragique pour un des deux personnages et pleine d'espoir pour l'autre (j'en dis déja trop là :) )

Il semble par ailleurs -après avoir feuilleté Une gourmandise dans un Relais H, que son premier roman se situe dans le même immeuble de la rue de Grenelle. Avec le hérisson, l'auteur pratique donc le retour des personnages, technique chère à Balzac.

Voila, précipitez-vous sur cette merveille sans tarder!

A bientôt
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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 15:45
Play-back est un roman de Didier Daeninckx, à ne pas confondre avec Play-back de Raymond Chandler. Pourtant les deux ouvrages ont en commun d'être des polars ou des romans noirs (les distinctions m'échappent!) et dans le cas du livre de Daeninckx, l'intrigue se déroule dans les années 1980 à l'ombre du TOP 50, des magouilles du show-biz et sur fond de crise industrielle.

Patrick Farrel  est un jeune écrivain auquel les éditions Noséné vont faire appel pour pondre une biographie de Bianca B. la star du HIT 50, bref il devient un nègre!
Il fait donc le voyage jusqu'à Longrupt en Lorraine et découvre une région en pleine effondrement : les usines sidérurgiques ont fermé, celles qui restent sont délocalisées en Chine -propos qui en passant reste plus que jamais d'actualité.
C'est donc au final un roman de la mélancolie et de la décrépitude mais que Daeninckx traite avec un certain humour pour éviter que la lecture ne soit trop pesante. L'enquête est classique et la lecture plaisante.

J'avais choisi ce roman de manière totalement aléatoire dans une des bibliothèques municipales que je fréquente . Le hasard fait parfois bien les choses. Je n'avais pas fait au départ le rapprochement avec Didier Daeninckx, l'auteur d'un autre roman, le Der des Der dont j'avais lu il y a peu de temps l'adaptation BD par Tardi.
Une bonne surprise donc et je reviendrais probablement sur cet écrivain à l'avenir si je met la main sur d'autres de ces livres.

A bientôt pour d'autres découvertes!

Précision : l'édition Folio que j'ai lu date de 1992, ce n'est donc pas un nouvel auteur. Il est né en 1949 et a travaillé comme ouvrier. Il est par ailleurs très engagé à gauche.
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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 15:03
Aujourd'hui, je vais vous présenter un auteur iranien, résidant aux Pays-Bas. il s'agit de Kader Abdolah?
Je viens de terminer la lecture d'un de ses romans à savoir Cunéiforme.

Cunéiforme
est un de ces innombrables romans qui explorent la relation père-fils. Rien de nouveau, me direz-vous? Et bien non, car la particularité du livre est de baigné dans la culture persane.
La toile de fond est historique. Tout au long des 350 pages, on parcourt l'Histoire de l'Iran au cours du XXème siècle, depuis Rez Khan, le régime des Shah, le rôle des Etats-Unis, les activistes de gauche et finalement la révolution de Khomeiny.
Le père, c'est Aga Akbar, fils illégitime d'un noble persan, qui a la particularité d'être sourd muet. La mère, c'est Tine, femme qui ne s'en laisse pas compter.
Le fils, c'est Ismael, le relais du père et de la société. Le roman exprime l'mour du fils pour le père avec une grande justesse. Le fils apprend à lire au père, lui raconte son combat politique.
Mais Ismael, comme Kader Abdolah, choisira l'exil aux Pays-Bas où il aura quelque mal à s'intégrer.

Aga Akbar présente une autre particularité : il recopie dans des cahiers d'antiques inscriptions cunéiformes que personne ne peut déchiffrer. Le fils s'effforcera pourtant de le faire pour communiquer davantage avec son père.

Le récit est émaillé de citations et de poésie en persan et fait référence à plusieurs mythes de cette région.

Un livre à conseiller pour le dépaysement! Aucune culture n'étant supérieure à une autre!

A bientôt!
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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 12:01

Traditionnellement, les manuels d'Histoire situent  le Moyen-âge entre 476 après JC (Chute de l'Empire Romain) à 1492 (découverte de l'Amérique).
Mais la période  qui concerne le développement de la littérature en langue vernaculaire et plus resserée et débute vraiment au alentour du XI- XIIème siècle.

Cette littérature, en France, est possible par le passage du latin au roman. Ecrire un roman, c'est transposer en roman.

L'an 813 est une date importante. Le concile de Tours recommande aux évèques de prêcher in linguam rusticam Romanam aut in theotiscam. - en langue "romane" ou en langue "tudesque". On dirait aujourd'hui en français ou en allemand.

La consécration de l'écrit à lieu en 842 par le "Serment de Strasbourg" entre les petits-fils de Charlemagne, Charles le Chauve et Louis le Germanique qui se vouent alliance contre Lothaire. Le serment est donc prononcé en roman et en tudesque.

Les premiers fragments attestés de littérature en langue romane sont liés au culte chrétien : la Séquence de Sainte Eulalie (vers 880), la Vie de Saint Alexie (vers 1050), la Chanson de Sainte Foy d'Agen (en occitan, 1060 -1080).

Le roman va évoluer. Au nord de la Loire, on parle la langue d'oil tandis qu'au sud on s'exprime dans la langue d'oc ou occitan. Au Nord, on a davantage subit l'influence des dialectes des invasions barbares qu'au sud, sous influence romaine depuis plus longtemps.

La Chanson de Roland date de la fin du XIème siècle. C'est le premier monument de la littérature français. Il s'agit d'une chanson de geste (du latin gesta, l'action ou la lignée) qui raconte les exploits des chevaliers, en l'occurence Roland et Turpin, au service de Charlemagne sur le mode de l'épopée.
Le récit serait basé sur d'obscurs évenements datant de trois siècles auparavant sur lesquels les historiens débattent encore.

De fait, Jean Bodel classe la matière littéraire de son époque en trois catégories: la Matière de France (dont fait partie la Chanson de Roland mais aussi Raoul de Cambrai), la Matière de Bretagne (autour du Roi Arthur, voir les romans de Chrétien de Troyes) et la Matière de Rome (des adaptations de roman de l'Antiquité : roman de Thèbes, d'Enéas, de Troie).
                                                                       
La Matière de Bretagne comprend les romans de Chrétien de Troyes : Cligès, Erec et Enéide, le Chevalier à la Charette, le Chevalier au Lion, le Conte du Graal mais aussi la légende de Tristan et Yseult (versions de Thomas et Béroul).
Cette matière de Bretagne subit l'influence des Troubadours et de la poésie lyrique courtoise connue sous le nom de fin'amor.

On citera brièvement le roman de Renart, oeuvre satirique ainsi que le Roman de la rose , roman allégorique, par Guillaume de Lorris et Jean de Meung.

On pourrait parler longtemps des fabliaux, du théatre médiéval (mystères et farces) et des chroniqueurs, des conditions de diffusion (notion d'auteur, moines copistes) mais l'espace de ce billet est un peu restreint. il faut savoir que les genres sont variés à cette époque et auront une  influence jusqu'à nos jours.

Je reviendrais plus précisément sur tous ces points à l'avenir, en les traitant un par un.

Un ouvrage à lire : Michel Stanesco; Lire le Moyen-Âge; Dunod

A bientôt

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 14:55
Paula Fox est une écrivain américaine, née en 1923. Son oeuvre est longtemps restée méconnue en France mais redécouverte à l'initiative de quelqu'uns et des éditions Jodelle, à la fin des années 1980.

Le dieu des cauchemars
est un roman qui se déroule à la Nouvelle-Orléans, en 1941, avec la guerre en toile de fond.
Helen Bynum quitte sa mère pour partir dans le Sud afin de s'occuper de sa tante Lulu, une ancienne danseuse des Ziegfield Follies, devenue alcoolique.

La tante fait figure de fée ou de sorcière -c'est selon- et pour la rejoindre Helen doit traverser un point d'eau - en l'occurence une fuite d'eau qui s'écoule dans la caniveau. On notera ici la symbolique du roman.
A la nouvelle-Orléans, Helen va découvrir le milieu des intellectuels bohêmes. Fox nous dépeind tout une galerie de personnages attachants et surtout les liens qui se tissent entre eux, dans ce roman de l'innocence, de l'amour et de l'amitié.
Il y a Gérald, le poète, Claude, le riche homosexuel (menacé par la Black Hand- la maffia), Nina, la copine révoltée par la ségrégation des Noirs, la tante Lulu et évidemment Helen.

Ce récit est relaté à la première personne. C'est toute la subjectivité d'Helen qui s'exprime. On notera les références littéraires abondantes: Benjamin Constant, Proust, Homère, Keats...

Helen a toujours vécue dans l'innocence. après le départ de son père, sa mère et elle ont toujours vécu dans l'illusion. Or voila que le père décède loin de là et soudainement Helen quitte sa génitrice pour aller retrouver sa tante. Elle va donc à la Nouvelle-Orléans, dans le quartier français, sorte de Paris en moins sûr, avec toute l'innocence de ses 23 ans. Sa naiveté transparait tout au long du roman, mais au bout du compte, elle s'adapte.

La première partie du roman s'étend sur 11 chapitres. Le 12ème chapitre constitue à lui seul la deuxième partie, plus courte donc, et se déroule vingt ans plus tars, montrant qu'avec l'expérience, on n'échappe pas à, la trahison.

Paula Fox est donc une auteure intimiste et subtile dont je vous recommande la lecture.

A bientôt !
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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 12:17

Dans la perspective d'ouvrir aussi ce blog a la philosophie, je livre ici un nouveau billet. commençons par le commencement, à savoir les présocratiques (ceux qui viennent avant Socrate).

On ne sait pas grand chose d'eux et leur passé est mélé au mythe. Leur période s'étend du VIème au Vème siècle avant JC. On n'a plus d'eux que des fragments ou des propos rapportés par d'autres.
Voici ici une présentation rapide de certains d'entre eux (propos issus de "la philosophie pour les nuls " de Christian Godin).

Tout d'abord, Thalès, l'homme du théorème. Originaire de Ionie (l'actuelle Turquie), il est l'un des premiers à avoir poussé la réflexion sur l'Etre. Selon lui, la nature des choses consiste en l'eau.
Thalès démontre la puissance de la pensée. Il calcule la hauteur de la grande Pyramide d'après l'ombre portée sur un baton (là où les Egyptiens se servaient d'une toise).
On raconte qu'il était tellement absorbé dans sa pensée qu'il tomba dans un puit!

Parlons ensuite de Pythagore qui fonda une école où il enseignait derrière un rideau. pour les pythagoriciens, la Nature des choses repose dans les nombres (logos = nombre et raison en grec). La Raison des choses est donc dans les nombres. Une anecdote veut qu'un des disciples du maitre se suicida en mer ou fut noyé parcequ'il avait révélé le secret des nombres irrationnels.
On doit entre autre a Pythagore le carré de l'hypothénus et l''harmonie des sphères.

"On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve." La phrase serait due à Héraclite. Pour lui, les choses ne restent pas en l'état. il pose le problème de l'identité.

A l'inverse, Parménide pose l'existence de l'Etre unique, immobile, absolu et la non-existence du non-être.

On doit à Empédocle, l'invention des quatre éléments.

Démocrite, quant à lui, est le père de l'Atome.

Voila un aperçu rapide de quelques philosophes grecs. J'aurais pu aussi parler du paradoxe d'Achille et de la tortue ou des sophistes mais j'y reviendrais plus tard.

A bientôt!

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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 10:25

Gilles Deleuze est un philosophe français né à Paris le 18 janvier 1925 et mort à Paris le 4 novembre 1995.
A partir des années 1960, il écrit de nombreuses oeuvres philosophiques qui auront un fort impact sur la pensée. Il aborde les thèmes philosophiques mais parle aussi de littérature, de cinéma et de peinture.

Pourparlers est un recueil paru en 1990 qui regroupe des interviews et des articles sur la période 1972 - 1990. Il est découpé en cinq parties.

La première partie se nomme "De l'anti-oedipe à Mille plateaux". Deleuze y parle des ouvrages cités dans le titre. Dans L'anti-Oedipe, il critiquait la psychanalyse. Selon lui, on délire sur la société, "pas sur papa-maman". Il est question de "capitalisme et schizophrénie".
Mille plateaux est un ouvrage que l'on peut lire dans n'importe quel ordre. il a été coécrit avec Félix Guattari.
 
La seconde partie aborde le cinéma. Deleuze introduit les concepts d'image-mouvement et d'image-temps. il dénonce la télévision, guère productrice de supplément mais à fonction sociale et technique.

La troisième partie est un hommage à Michel Foucault. Deleuze rapporte sa pensée : les rapports entre savoir et pouvoir et la troisième dimension "la subjectivation".

Les deux dernières parties se nomment "Philosophie" et "Politique".
Deleuze a tout d'abord été un historien de la philosophie. Ses travaux sur Leibniz lui font considérer la notion de Pli.
A la fin de l'ouvrage, il aborde les sociétés d'enfermement et les sociétés de contrôle.

Il est très difficile de rendre compte de la pensée d'un philosophe dans le cadre d'un blog. Je ne connaissais pas Deleuze mais Pourparlers m'a donné envie de rentrer dans son oeuvre.
Le mieux à faire est encore de le lire dans le texte!

A bientôt !

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 12:48

Philippe Labro porte de multiples casquettes. On le connait d'abord journaliste, reporter à Europe 1, France-soir, Paris-Match, TF1, A2 entre autres. Il est aussi écrivain et réalisateur de cinéma.
De 1985 à 2000, il assume la position de directeur des programmes de RTL.

La dépression est une maladie nerveuse qui touche de plus en plus de gens dans nos sociétés modernes. Bien plus profonde que la simple déprime, elle est une chute du désir, de la volonté de vivre.

Labro a connu cette épreuve de 1999 à 2001 et il utilise tous ses talents d'écrivain pour en faire le récit dans Tomber sept fois, se relever huit, paru en 2003, donc avec le recul.
Divisé en trois parties,ce récit autobiographique raconte la descente, la maladie et ses symptômes, des maux auquel il ne parvient pas à donner de nom. L'apathie, le désintéret, la dévalorisation de soi, le ressassement, les suées et réveils nocturnes... Tout ceci est rapporté avec une grande authenticité que tout ceux qui ont traversé pareil épreuve reconnaitront sans peine. Il y a aussi une touche d'humour dans ce livre : l'autodérision.

Ayant moi-même vécu un épisode dépressif en 1992-1993, je ne peux que confirmer l'authenticité des symptômes décrits. En passant, je souhaite à Florian qui connait pareil supplice à l'heure actuelle un bon rétablissement.

Philippe Labro ne donne pas vraiment de recette type pour s'en sortir. Tout dépend évidemment de chaque individu. L'aide des proches et le suivi médicamenteux, la patience, sont indispensables.
Dans la troisième partie, enfin, il parle de son rétablissement.

Il faut toujours garder espoir!

Un livre à lire pour découvrir une maladie mal connue.

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