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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 14:40
Voila! C'est décidé, je débute aujourd'hui un second blog dont la thématique est historique.

http://historia-drizzt.over-blog.com/

Pour commencer, un article sur la fondation de Rome.

Où s'arrète le mythe et où commence l'Histoire.

Au VIIIème siècle avant JC, deux frères ennemis, Numitor et Amulius se disputent le trône d'Albe, une ville du Latium. Amulius chasse Numitor, s'empare du pouvoir et ,lorsque sa nièce Rhéa Silva, enceinte des oeuvres du dieu Mars, met au monde des jumeaux, il ordonne que les nourrissons, Romulus et Rémus soient abandonnés dans le lit du fleuve Tibre.
Une louve attirée par les vagissements des bébés, les recueille et les nourrit dans la grotte du Lupercal au pied du Palatin. Parvenus à l'age adulte, Romulus et Rémus remettent Numitor sur le trône d'Albe et partent fonder une ville.

753 avant JC : Fondation de Rome

La fondation se fait avec l'assentiment dieux par une prise d'auspices.
Selon Tite-Live, il y a contestation entre la priorité (Rémus est le premier à voir dans le ciel six vautours, oiseaux de Jupiter) et le nombre (Romulus voit douze vautours).

Romulus élimite le pomoerium : la limite de la ville. il utilise une charrue attelée d'une vache et d'un taureau blanc et soulève l'attelage à l'emplacement des futures portes.
Rémus commet un sacrilège en sautant par-dessus le pomoerium et Romulus le tue en conséquence.

L'enlèvement des Sabines

Les compagnons de Romulus enlèvent les filles de leurs voisins sabins pour assurer le nombre des naissances. La guerre entre romains et sabins se termine par l'intervention des femmes entre leurs maris et leurs pères. Romulus partage désormais le pouvoir avec le roi sabin Titius Tatius.

Après Romulus, se succèderont trois rois latino-sabins puis trois rois étrusques.

Enfin, il faut signaler pour être complet que Romulus et Rémus sont les descendant d'Enée, le dernier troyen.
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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 20:55
Un ami, grand collectionneur de BD, me disait en me montrant UW1 dans sa bibliothèque : "tu devrais lire ceci, c'est la meilleure histoire de SF que je connaisse!" Du coup, alléché, je lui empruntais les six tomes que compte cette série, et je dois me rendre à l'évidence, cette histoire est un monument du genre.
L'auteur, D. Barjam, a réussi un coup de maitre. A la fois, scénariste et dessinateur, il réussit d'une part à boucler une intrigue complexe, à plusieurs niveaux, avec un art du rebondissement, et parfaitement logique. D'autre part, les dessins, réalisés à partir du tome 4 sous Adobe Photoshop, sont tout simplement magnifiques. Les vaisseaux spatiaux, nécessaires à la plupart des récits de SF, sont, par exemple, très bien pensés.

Mais de quoi s'agit-il donc.: UW1 est un récit qui joue avec le thème du voyage dans le temps et le renouvelle.
On admet trois hypothèses:
1 - le voyage dans le temps est tout simplement impossible. C'est le raisonnement par l'absurde du voyageur temporel qui tue son grand-père et donc ne pourra donc pas naitre et donc tuer son grand-père...
2 - Le paradoxe temporel évoqué plus haut est résolu par l'existence de bifurcations, de réalités alternatives. C'est la théorie du multivers (voir le chat de Schrodinger)
3 - Le paradoxe temporel n'existe pas. La réalité telle qu'on la connait est le résultat de tous les voyages temporels passé et à venir. Quoi que vous fassiez dans le passé, vous ne changerez pas le présent ou le futur. C'est la théorie retenue dans UW1.

Donc au départ du récit, il y a un mystérieux "Mur" qui s'étend dans l'espace entre Saturne et Uranus, un "wormhole". La Troisième Flotte des Forces Terriennes est chargée d'enquêter. L'escadrille Purgatory, faite d'anciens militaires voués à la cour martial, sont en première ligne. Il y a parmi eux le génial Kalish, bardé de ses quatre doctorats, qui va résoudre le mystère et sceller le destin de l'Humanité.

La conception de la série a pris huit ans à l'auteur. A noter que le tome 4, "le déluge" paru en 2001 - 2002, qui montre la destruction de la Terre en commencant par New-York , était sur la planche à dessin lorsque survint le 11 septembre. On y voit donc les Tours Jumelles en 2068 ! Le cataclysme de la BD fait écho au cataclysme réel !

Voila, je n'en dirais pas plus, sinon que si vous êtes amateur de bonne BD, vous devez ABSOLUMENT lire ce chef-d'oeuvre !

A bientôt!
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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 20:42
Quand on dit "Ernest Hemingway", on pense aussitôt à Le vieil homme et la mer.
Mais aujourd'hui, je vais plutôt vous parler d'un recueil de nouvelles : "Les neiges du Kilimandjaro" suivi de "Dix indiens" et autres nouvelles.

Ce qui frappe dans ces textes, c'est la prédominance et la répétition de certaines thématiques. A n'en pas douter, l'auteur était un homme proche de la Nature. Ainsi plusieurs fois, il est question de parties de chasse ou de pêche, d'animaux sauvages : le lion, le buffle, le vautour.

Ces thèmes sont le prétexte à explorer la nature profonde de l'homme et également les relations (difficiles) entre les hommes et les femmes, particulièrement dans la nouvelle "l'heure de gloire de Francis Macomber".

Les textes d'Hemingway ont pour cadre l'Afrique, l'Amérique et aussi l'Espagne. Il prend d'ailleurs part à la Guerre Civile de 1936, faut -il le rappeler?

A signaler, un texte sous forme de dialogue entre les légionnaires qui ont crucifié Jésus, texte non dénué d'un certain humour ironique!

Le style d'Hemingway est simple, fluide et efficace. Il campe bien les personnalités des personnages en peu de pages et reflète leurs classes sociales dans leurs façons de s'exprimer.

Hemingway confirme là qu'il est un grand auteur. il me tarde de lire Le vieil homme et la mer!
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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 16:05

Les Chroniques de la Lune Noire sont une série de 14 albums de bandes-dessinées, scénarisées par Froideval, auteur venu du monde du jeu de rôle et dessinées tour à tour par Ledroit (albums 1 à 5) puis par Pontet (albums 6 à 14). Le cadre est celui de l'héroic fantasy et l'action se déroule dans l'empire de Lhynn.

Tout est gigantesque dans ses chroniques : des armées innombrables affrontent des dragons, des léviathans, des rois-liches. On y cotoie des démons, des hordes de morts-vivants. Les personnages y sont par ailleurs surpuissants.

Pour ceux qui connaissent Donjons et dragons, ancêtre des jeux de rôles, conçu en 1973 par Gary Gigax, ils retrouveront l'ambiance des parties sur tables dans cette série, à la sauce de ce que les initiés appellent le mode "gros-bill" (pour qualifier les héros dont le seul objectif est l'acquisition de force de frappe toujours plus grande!).

Cette série a commencé à paraitre vers la fin des années 90. Quand j'ai commencé à la découvrir à cette époque, j'avias justement été agacé par cet aspect "gros-bill" et private jokes (blagues entre initiés). Cela me rappelait les plus mauvaises parties de jeux de rôles que j'ai jamais faites ! Mais grâce à une connaissance (merci Gautier!), j'ai pu lire récemment la série complète et il est vrai qu'un véritable souffle épique plane sur cette saga. Les personnages sont à la longues moins superficiels qu'ils n'y parait et ne se réduisent pas à une force de frappe uniquement.

J'ai lu dans le défunt magazine Casus Belli, dans une interview de l'auteur qu'à l'origine, il y eut le supplément pour Donjons et dragons nommé "Fiefs et Empires", non officiel et un jeu à part entière qui permettait de gérer les batailles entre armées et les fiefs à coups de dés. le personnage de Wismerhill a été joué par Froideval. Puis, celui-ci eut l'idée d'un roman sur ce héros mais son ordinateur eut une défaillance et il perdit son tapuscrit. Du coup, il se rabattit sur une BD.

Certes, c'est une BD violente et qui contient aussi de l'érotisme. Le dessin est surchargé et rappel un peu les comics. Ledroit et Pontet ont un style proche sauf dans les deux derniers albums ou Pontet change son dessin.

On suit l'itinéraire de Wismerhille, d'abord voleur de poule puis Baron de Moork puis Empereur de Lhynn.

En conclusion sachez qu'il existe des séries dérivées de cette saga notamment Les arcanes de la Lune Noire
qui s'attardent sur les personnages secondaires, et une autre série en trois albums Métathron.
Il y a aussi un jeu vidéo style" Warcraft III "dans le monde de Lhynn.

Froideval est aussi l'auteur de Succubus, 666 et Fatum.

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 12:10
Edgar Allan Poe, auteur longtemps méconnu, voir méprisé, aux Etats-Unis, son pays d'origine, connu très tôt un vif succès en France. Il faut dire qu'il eut un traducteur prestigieux et renommé en la personne de Baudelaire qui sut faire revivre ses nouvelles quelques années après la mort de leur auteur.

Nouvelliste, Poe est également un grand poète et l'auteur d'un essai sur l'art de la "short story" où il affirme que dans ce style d'écrit condense, la nouvelle, tout doit concourir à l'effet final, et cela depuis la première phrase.

On ne parlera jamais assez de l'influence de Poe sur les autres écrivains. il était admiré par Baudelaire et aussi Mallarmé. lovecraft lui doit beaucoup. Le maitre de Providence fait partie avec Jules Verne des continuateurs de Poe, en reprenant "les aventures d'Arthur Gordon Pym" dans "les montagnes hallucinées".

Les Histoires extraordinaires constituent avec les Nouvelles Histoires extraordinaires et les Histoires absurdes et grotesques, l'un des trois principaux recueils des textes de Poe.

Dans ce premier livre, on trouve, entre autre, "double assassinat dans la rue Morgue" et "la lettre volée" ou Poe crée la détective Dupin, précurseur de Sherlock Holmes, inventant la nouvelle policière!

Il y a aussi "le scarabée d'or", "Le canard au ballon", "Hans Pfall", "Une descente dans la Maelstrom", "Manuscrit trouvée dans une bouteille". Il s'agit souvent d'énigme ou de récits d'aventures et de voyages où l'on croise des ballons ou des navires fantômes sur fond de nature déchainée.
"La vérité sur le cas de Monsieur Valdemar"; "Révélation magnétique" et "Les souvenirs de M.A. Bedloe" ont pour toile de fond le magnétisme, très à la mode à cette époque. Ces textes explorent les limites entre la vie et la non-vie.

Enfin,figure aussi le thème de la métempsycose, la réincarnation, dans "Morella", "Ligeia" et "Metzengerstein" qui cloturent le volume. Dans les deux premiers textes apparaissent des figures féminines toutes intellectualisées, pur esprits qui semblent dénuées de sexualité. Les femmes de Poe sont pleines d'érudition mais aussi très fragiles, en proie à la maladie et à la mort. On retrouvera ces éléments dans "La Chute de la Maison Usher".

Poe mourrut dans la misère la plus totale. Les circonstances de sa mort restent troubles et longtemps il n'eut pas de sépulture descente. Poe préfigure en quelque sorte l'écrivain maudit.

Un auteur à découvrir ou à redécouvrir !
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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 15:24

L'Education sentimentale est un roman de Gustave Flaubert qui en entama la rédaction en septembre 1864. Il fut publié en 1869.
Le roman suit l'itinéraire de Frédéric Moreau, jeune provincial venu à Paris faire ses études, entre les années 1840 et 1867.
Le  récit se découpe en trois parties et débute par le voyage de Frédéric sur le bateau qui le mêne sur la Seine à Paris. Là, il fait la rencontre de Madame Arnoux. Flaubert intègre dans son roman des éléments autobiographique:  en effet, Madame Arnboux n'est pas sans rappeler Elisa Schlésinger que l'auteur rencontra dans des circonstances similaires.

Flaubert écrivit auparavant une première Education sentimentale, qu'il jugea trop faible et qu'il ne se décida pas à publier.education-sentimentale.jpg

De plus, on peut s'interroger quant à savoir si le livre ne pourrait pas constituer un document exploitable en matière de recherches historiques. En effet, Flaubert y développe son intrigue avec en toile de fond la Révolution de Juillet de 1848.
Je me permettrais de vous conseiller en parallèle la lecture de la Fortune des Rougons d' Emile Zola qui se situe dans la même période.

Il y a dans le roman un très grand nombre de personnages. Frédéric Moreau a un double romanesque en la personne de Deslauriers et à Paris il va développer nombres d'affinités.
Mais il s'agit ici comme le titre l'indique d'un parcours sentimental: plusieurs femmes gravitent autour du héros. Il y a Madame Moreau, Rosanette, Madame Dambreuse ou Melle Vatnaz.

Enfin, pour approfondir la lecture, il existe un Foliothèque sur L'Education sentimentale, écrit par Pierre-Louis Rey.

A bientôt!

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 15:21
Ce roman, très poignant d'Elisabeth Motsch, constitue à la fois un témoignage sur l'autisme et aussi un roman. Car même si l'auteur est maman d'un enfant Asperger (un trouble de l'autisme), elle est avant tout un auteur de fiction. Par ailleurs, elle a aussi composé des albums pour la jeunesse, tous parus à l'Ecole des Loisirs.

Dans ce roman , donc, on suit la journée de Gabriel, qui accompagne ses parents, Pierre et Ariane, lors d'une randonnée? Ceci nous permettant de mieux comprendre -ou d'essayer du moins - ses symptômes. Gabriel est en effet totalement dépourvu des codes sociaux. Son trouble se situe au niveau de la communication.

Parmi les éléments de ce roman , nous est aussi montré l'effarante attitude des pédagogues et des soignants, la discrimination, l'incompréhension, le manque d'empathie... C'est un véritable parcours du combattant pour l'enfant mais aussi pour les parents qui se retrouvent accusés d'être à l'origine des problèmes de leur enfants par des psychanalystes incompétents, voir à ce sujet la théorie des Mères Frigidaires.
C'est pourtant la maman qui, en surfant sur la Toile, parviendra au bout du compte à mettre un nom sur la maladie de son fils.
Maintenant, Gabriel est adolescent et sur le chemin de sa promenade, il fait la connaissance de Louis, un vieil homme bourru. La Becassine de Wilson, c'est aussi la relation entre le vieillard et l'adolescent.

Voila, une lecture que je vous recommande!
A bientôt!
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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 10:31
Ferragus est un roman d'Honoré de Balzac, publié en 1833, qui fait partie d'un tryptique appelé Histoire des Treize. Les deux autres pièces de cet ensemble sont la duchesse de Langeais et la fille aux yeux d'or.

Que sont les Treize?
Il s'agit d'une organisation secrète dont font partie Ferragus (appelé aussi chef des Dévorants), le général de Montriveau et Henri de Marsay. C'est une sorte de loge maconnique aux pouvoirs occultes. Ce tryptique tire l'oeuvre de Balzac vers le fantastique, à l'instar des Mystères de Paris d'Eugène Sue.

Mais revenons au personnage de Ferragus. Balzac en donne d'abord une description ou il apparait comme un vagabond "qui séchait la pitié" dans les coeurs mais en réalité le personnage dispose d'une large influence et ira jusqu'à commettre un meurtre par empoisonnement.
L'action se situe vers 1820, Un jeune officier de cavalerie, Auguste de Maulincour, en se promenant dans une rue mal famé de Paris, aperçoit Clémence Desmarets, femme mariée dont il est secrétement amoureux, qui se compromets en entrant furtivement dans un immeuble sordide.
Dès lors, il va se livrer à une enquête pour savoir ce que cela cache et à une sorte de harcélement. Ce qui va fortement déplaire au nommé Ferragus.
Quel est donc le secret de madame Desmarets? Qu'est-ce qui l'unit à Ferragus? Que va-t'il advenir du jeune officier de cavalerie? Ainsi que du couple Desmarets.
Je vous laisse le découvrir en lisant Ferragus.
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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 08:40

Pour ce second billet, sur la Belle Epoque, je comemncerais à vous entretenir sur les arts : d'abord de littérature, puis dans d'autres billets de peinture, sculpture, musique, photographie, cinéma, chanson populaire et mode.  Je ne vise pas l'exhaustivité. Je ne donne que des pistes visant à orienter votre curiosité.

Dans le billet précédent, je montrais que la fin du XIXème siècle était marqué par une foi absolu dans le progrès scientifique. La Belle Epoque voit en effet le développement des techniques, et aussi des sciences sociales.
C'est de ces sciences sociales que s'inspire Zola et le courant naturaliste (qui suit le courant réaliste de Flaubert) pour composer sa saga des Rougon-Macquart.  Avant chaque roman, l'auteur se livre en effet à un énorme travail de documentation, allant même jusqu'à tracer des généalogies et dresser des cartes. Cela se ressent particulièrement dans des romans tel Germinal qui décrit le fonctionnement d'un puit de mine.
Zola fut aussi connu pour sa prise de position en faveur de Dreyfus dans son célèbre édito J'accuse.

 

Toujours du coté de cet essor de la pensée scientifique, il ne faut pas oublier Jules Verne et ses Voyages extraordinaires. Considéré à tort comme un auteur pour les enfants, Jules Verne est une sorte de visionnaire. Tout le monde a à l'esprit le Nautilus, les steppes de Sibérie de Michel Strogoff; les voyages en ballon, en obus lunaire et autour du monde!

Un autre monument de la Belle Epoque et qui a laissé une énorme marque sur toute la littérature occidentale est certainement l'oeuvre de Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, constitué de sept tomes, écrits entre 1908-1909 et 1922 et publiés entre 1913 et 1927. Très liée à la Belle Epoque, on retrouve dans l'oeuvre la philosophie de Bergson, l'impressionnisme, la musique de Debussy ou encore des éléments de l'affaire Dreyfus.
Cette somme, c'est en quelque sorte l'histoire d'un individu qui devient écrivain. Une part très importante est faite à la réminiscence mais il serait faux de réduire les sept tomes à la petite madeleine. Pour en commencer la lecture, je vous conseille de débuter par un amour de Swann.

 

La fin de la décennie 1910 voit la naissance de la Nouvelle Revue Française. Si André Gide n'en est pas le directeur, il en est toutefois le chef de file. En 1911, le groupe s'associe à Gaston Gallimard pour fonder la maison d'édition que l'on sait. Concernant André Gide, il faut citer son roman d'avant -guerre : L'Immoraliste (1902), D'ailleurs Gide eut entre les mains le manuscrit de Proust et lui réserva un accueil défavorable, ce qu'il regretta par la suite.

En poésie, on ne peut pas passer à coté de Guillaume Appolinaire (voir photo ci-contre). Alcools, recueil de poèmes composés entre 1898 et 1913 parait cette dernière année. Citons aussi Mallarmé et les poètes symbolistes...

En théatre, je ne mentionnerais que Ubu roi, pièce décapante, mise en scène en 1896, d'Alfred Jarry.

 

Citons en guise de conclusion provisoire les courants artistiques de cette époque, littéraires et picturaux.
Il y a le futurisme de l'italien Marinetti et aussi l'unanimisme de Jules Romain. Je consacrerais des billets propres à ses mouvements ultérieurement.

Le prochain billet Belle Epoque, toujours dans ce volet des arts, sera consacré à la peinture et à la sculpture.

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 15:44
Quand on évoque la planète des singes, on a aussitôt à l'esprit le film de Frankiln J. Schaffner, de 1967, avec Charlton Heston avec les remarquables prothèses et maquillages de John Chambers. Je passerais sous silence la très controversée adaptation de 2001, de Tim Burton, qui est purement commerciale en regard des autres films de ce génial cinéaste.

Mais la planète des singes, c'est avant tout un roman de Pierre Boulle, que j'avais lu en troisième à titre personnel et que je viens juste de relire ces jours-ci.

Pierre Boule (1912 - 1994) est née en Avignon. En 1941, il s'engage dans les Forces Françaises Libres et combat les japonais en Chine, en Birmanie et en Indochine. Il est fait prisonnier et cette expérience lui inspirera son autre grand succès (aussi adapté au cinéma en 1957) : Le pont de la rivière Kwai.
En 1963, après son retour en France, il s'essaye avec succès à la SF et publie le roman qui nous interesse aujourd'hui.

La planète des singes illustre la supériorié de la puissance d'évocation de la littérature face au cinéma. Car même si à la lecture, on est hanté par les images des films, il n'en demeure pas moins que ce livre d'à peine 200 pages comporte plus d'éléments, est infiniment plus riche et inépuisable que tous les films.

Ici, pas de Statue de la Liberté, échoué sur la plage mais la Tour Eiffel. Ulysse Mérou est un journaliste français embarqué sur la planète Soror où les singes ont imité -singer - l'humanité et l'ont remplacé.
Le livre est aussi une réflexion sur les sociétés humaines, sur l'évolution, la déchéance, la conquète spatiale, le langage, les expériences de Pavlov, l'expérimentation animale et la science de manière générale, les dogmes...

Bref un roman à lire même si l'on aime pas la Science-fiction!

Voila, durant l'été, je livrerais de nombreux billets - je l'espère. Je viens en effet de terminer et d'obtenir ma deuxième année de Lettres Modernes (avec Mention Assez Bien) et dispose de congès pour lire davantage. Restez à l'écoute!
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